
La Haute école des arts du Rhin accueille treize nouveaux enseignants au sein de l’équipe pédagogique. Découvrez leurs parcours respectifs.
La Haute école des arts du Rhin accueille treize nouveaux enseignants au sein de l’équipe pédagogique. Découvrez leurs parcours respectifs.
Servin Bergeret
Théorie
Servin Bergeret est docteur en histoire de l’art et qualifié aux fonctions de maître de conférences (22e section CNU). Ses recherches portent sur les galeries d’art contemporain à Paris depuis le milieu du XIXe siècle, l’histoire des expositions, les femmes dans l’art et les mutations artistiques des années 1950 à nos jours. Il est l’auteur d’une thèse sur la galeriste Iris Clert mais également de plusieurs articles sur des aspects de la galerie Iris Clert, ainsi que sur des œuvres d’artistes dont Hervé Guibert, Andres Serrano, Joana Vasconcelos et Virginie Marnat.
Yvan Alagbé
Illustration, édition
Yvan Alagbé passe les trois premières années de sa vie à Paris, avant d’aller au Bénin à l’âge de 5 ans. Après une scolarité en France, il étudie les mathématiques et la physique à l’université Paris Sud (Orsay), où il rencontre Olivier Marboeuf. Ensemble, ils décident d’arrêter leurs études et de se consacrer à la bande dessinée en créant l’association Dissidence Art Work (DAK) en 1991. S’ensuivent un fanzine d’arts contemporains, L’Œil carnivore, puis une revue de bande dessinée, Le Cheval sans tête. Leur première bande dessinée, Ville Prostituée, dessinée par Alagbé sur un scénario d’Olivier Marbœuf, est publiée aux éditions Vents d’Ouest en 1993. L’année suivante, ils créent leur propre maison d’édition, Amok qui, avec l’association belge Fréon, constitue le FRMK (prononcez Frémok) le 22 juin 2002. En 2004, avec Olivier Bramanti, il publie Qui a connu le feu. Les dessins font l’objet d’expositions à la Maison des Auteurs d’Angoulême ainsi que d’une lecture au théâtre de Poitiers.
Son portrait par le New York Times
Emmanuelle Castellan
Peinture et dessin
Emmanuelle Castellan vit actuellement à Berlin. La manière dont l’artiste utilise la peinture n’est ni abstraite ni figurative. Elle conçoit son sujet au-delà des limites matérielles du support et obtient ainsi une représentation décentrée, un débordement de peinture sur les murs, des coupures et des déchirures sur la toile, qui lui confèrent une dimension matérielle forte alliée à la légèreté des espaces suggérés. Ses tableaux évoluent à partir de dessins qui mettent en jeu l’atelier, le corps et la main. Une fois l’oeuvre terminée, il n’en reste souvent que des bribes. Son travail rappelle celui du chorégraphe, il détermine des gestes décentrés, « anti-héroïques ». Par ce procédé, elle explore la dualité entre effacement et émergence. Ses expositions personnelles incluent homo sylvestris, à l’URDLA à Villeurbanne en 2017, the invisible rythm of a change à la Galerie Manière Noire à Berlin en 2015, Endless Eyes à l’espace DMNDKT à Berlin en 2014, as I was going along à La Galerie, Centre d’Art Contemporain à Noisy- le-Sec en 2012.
Site internet
Laure Fradin
Art-Objet, Verre
Née en 1985 à Paris , Laure Fradin a grandi dans une famille normale pleine de secrets et de lourds bagages. Petite, Laure rêvait de devenir photographe de chien et chat pour carte postale kitsch ou constructrice de cathédrales. Elle se dirige donc naturellement vers des études d’art. Après une licence d’Arts plastiques spécialisée en photographie à l’université Paris VIII, Laure découvre le verre à travers l’art du vitrail et Fréderic Biardeau. A ce moment Laure explore grâce à la photographie l’histoire de sa famille. Elle se questionne également sur le banal et sa texture. En 2010, Laure tombe amoureuse du verre et décide de devenir souffleuse de verre. Cet amour la conduira à quitter Paris pour un Village de 500 âmes où elle pourra exercer sa passion. Après deux ans d’initiation au verre soufflé au CERFAV à Vannes le Châtel, elle part au Danemark chez Tobias Mohl pour perfectionner sa technique. En 2014 sa curiosité la pousse vers l’Australie où elle passera 3 ans à travailler le verre et développer de nombreuses pièces.
Site internet
Aurélie Gasche
Graphisme
Liv Schulman
Performance, vidéo
Liv Schulman est une artiste argentine. Son travail prend la forme de fictions filmées, de séries TV, de lectures-performances et d’écriture romanesque qui partent d’une utilisation exhaustive du langage invoquant une masse d’histoires qui se fondent les unes avec les autres documentant une idée tragique d’une commotion affective. À travers l’explication des systèmes invisibles, une masse de connexions habille le portrait d’un monde désenchanté. Elle a étudié́ à l’ENSAPC de Paris, au MFA Art Writing à la Goldsmiths University of London à l’UTDT de Buenos Aires et au Post Diplôme de Lyon. Ses expositions individuelles le plus récentes sont Le Goubernement à la Villa Vassilief, Paris, L’Obstruction au SixtyEight Art Institute de Copenhague (2017), Los Accidentes Laborales, à la Piedras Gallery de Buenos Aires et The Night Shift à la Zoo Galerie de Nantes.
Site internet
Annie Sibert
Art-Objet, Bijou
Auteure du bijou contemporain depuis dix ans, diplômée de la HEAR en 2009 avec les félicitations du jury. Annie Sibert est formée à de nombreuses techniques de travail des métaux, ce qui confère à ses oeuvres une dimension expérimentale. Elle reçoit le prix Jeune Créateur d’atelier d’Art de France en 2012. Lors d’une résidence d’artiste, elle collabore avec le Musée Lalique et travaille le cristal dans l’atelier fonte à la cire perdue de la manufacture. Elle part en Asie à plusieurs reprises pour apprendre une technique rare avec un maître (technique de damasquinage Coréenne, Ipsa). Ses bijoux sont conçus pour être présentées au sein de sculptures ou d’installations. Elle a exposé dans le nombreux musées et galeries, les Arts Décoratifs de Paris, le Mudac, le Musée Lalique, Le Art & Craft Museum d’Itami au Japon, le Gilguem Art Center en Corée du Sud, la galerie Elsa Vanier à Paris, la Galerie ViceVersa à Lausanne…
Site internet
Fabien Genthialon
Violoncelle
Fabien Genthialon aime à dire qu’il a eu trois professeurs : le grand pédagogue brésilien Marcio Carneiro, New York, et les chanteurs. “Au delà d’une technique instrumentale me permettant d’affronter n’importe quelle partition, Marcio Carneiro m’a insufflé le respect du texte. Durant mes études à la Manhattan School of Music, la vie new-yorkaise m’a offert pléthore d’influences culturelles, et une scène musicale avide de communiquer avec son public. C’est là-bas que j’ai découvert l’opéra. Le chant, ses mots, ses phrases sculptent le rythme et la mélodie, et imposent une approche différente de la partition.” Fabien Genthialon découvrit l’orchestre au sein du Gustav Mahler Jugendorchester, dont il fut violoncelle solo pendant quatre ans. Après deux ans d’académie à l’Opéra de Zürich et un premier poste à Bilbao, il retrouve l’Allemagne en tant que violoncelle solo de la Badische Staatskapelle, à Karlsruhe. Il a également collaboré avec l’Orchestre Symphonique de la Radio de Stockholm, à l’invitation de Daniel Harding, l’Opéra Royal de Copenhague, ou le Mahler Chamber Orchestra. Depuis 2019, il est violoncelle solo de l’Orchestre Philharmonique de Strasbourg.
Site internet
Keiko Gomi
Violoncelle baroque
Valérie Graschaire-Agulhon
Chant jazz
Valentin Mansard
Accompagnement piano
Vérène Rimlinger
Accompagnement piano
Bernard Struber
Jazz et musiques improvisée