Art-Objet
Atelier Bijou
Sophie Hanagarth
Co-responsable de l’atelier
Orfèvre-plasticienne, enseignante à l’atelier bijou de la Haute école des arts du Rhin depuis 2002. Formée à la joaillerie et diplômée de la HEAD-Genève, Sophie Hanagarth crée un répertoire d’objets ambigus (des parures) où la mise en forme des matériaux et leur relation au corps engendrent un questionnement lié à la nature du bijou comme attribut. L’originalité de sa démarche tient à son approche à la fois charnelle et corrosive qui se déploie à travers les savoir-faire spécifiques au métal. Elle reçoit le prix Herbert-Hoffmann à Munich en 2011 et celui de la fondation Van den Bosch 2014 à Amsterdam pour l’ensemble de son travail. Ses oeuvres ont intégré les collections de différents musées, du Victoria and Albert Museum de Londres au Museum of Fine Arts de Houston ou encore au MUDAC, MIAAO, MK&G, MBAM, Les Arts décoratifs de Paris…
Site internet
Florence Lehmann
Co-responsable de l’atelier
Cette enseignante en bijou contemporain depuis 2005 est elle-même diplômée de l’atelier Bijou et post-diplôme de l’atelier Verre de la HEAR (alors École supérieure des arts décoratifs de Strasbourg). Son travail s’articule autour des différentes définitions et fonctions sociales du bijou, par l’usage, la forme, la symbolique et du lien entre les personnes, les principes vitaux contraires… Elle est en outre lauréate du CEAAC et a été membre du Conseil des Métiers d’Arts au ministère de la Culture.
Site internet
Manon Pourcher
Après 5 années d’études techniques en bijouterie, elle sort diplômée de la mention Art-Objet à l’atelier Bijou en 2021. Elle obtient en 2022 un atelier au Bastion 14 à Strasbourg. Sa pratique interroge, dans une perspective animiste, les liens que les objets tissent dans les paysages, ainsi que les échanges qu’ils opèrent avec les corps. En parallèle de son travail personnel, elle poursuit ses réflexions sur le vivant au sein du duo Tierstein, co-fondé avec l’artiste Zoé Kiner-Wolff.
Atelier Bois
Stéphane Lallemand
Responsable de l’atelier
Après une formation d’ébéniste, intègre la HEAR (alors École des arts décoratifs de Strasbourg) en atelier Sculpture. Brevet de Compagnon de sculpture statuaire, diplôme de Sculpture et DNSEP Art en 1985. Nombreuses expositions en France et à l’étranger (musée d’Art moderne de la ville de Paris, Elac Lyon, Mamco Genève, musée d’Art moderne de Taipei, musée d’Art moderne et contemporain de Strasbourg, Musée Ingres Montauban, Musée Unterlinden Colmar…).
Claude Lory
Curieux et passionné par le travail du bois, il a multiplié ses expériences professionnelles pour explorer cette matière auprès de publics variés. Il a travaillé dans l’animation de rue, en milieu carcéral, ainsi que dans le secteur de l’économie sociale et solidaire. Son parcours l’a également conduit à participer à des chantiers d’insertion, où il a conçu et prototypé des objets. Sensible aux questions écologiques, il s’est engagé dans des projets de co-création pour des entreprises, avec pour objectif de valoriser leurs déchets en créant des objets de communication. Installé dans son atelier en banlieue de Strasbourg, il y développe également sa pratique artistique personnelle. Parallèlement, il collabore avec la FREMAA (Fédération Régionale des Métiers d’Art d’Alsace) dans le cadre de l’artisanat d’art, et prend part à divers salons pour partager son savoir-faire et son approche unique.
Atelier Livre
Ju-Young Kim
Responsable de l’atelier
Artiste, auteur et éditrice de livres d’artistes, engagée dans la création contemporaine. Le rapport aux autres, les rencontres sont les conditions essentielles de l’émergence et de développement de son travail d’artiste. Considérant le livre d’artiste comme champ d’expérimentation plastique et médium d’expression artistique à part entière, ses réflexions et son approche du livre d’artiste se nourrissent des relations humaines : rencontre avec les milieux sociaux, culturels, institutionnels, avec le monde du travail, les artistes, les créateurs, les intellectuels… Ses expériences de vie et ses expériences professionnelles d’artiste, d’enseignante et d’éditrice sont intimement liées, indissociables et participent à son enseignement.
Site internet
Rémi Levaufre
Diplômé en graphisme de l’EESAB de Lorient et en art de l’Esadhar du Havre, Rémi Levaufre est un artiste pluridisciplinaire cofondateur de l’atelier de graphisme Magabi avec Louis Colin et membre de l’Atelier Téméraire (collectif anarcha-féministe d’artistes et de graphistes). Il explore à travers des projets de commande et personnels diverses pratiques éditoriales, la gravure, les installations et la performance. Son travail s’inscrit dans une démarche collective où l’expérimentation et la collaboration sont au cœur de ses projets artistiques.
Atelier Métal
Benjamin Schlunk
Après un baccalauréat option Langues, Benjamin Schlunk se qualifie dans plusieurs procédés de Soudure. Il est diplômé de la HEAR en 1995 avec mention pour son engagement personnel. En 1996, il poursuit sa formation par la Fremaa et acquiert la maîtrise de la forge sous la tutelle de Pierre Gaucher. Engagé dans l’associatif il participe à la création des ateliers d’Artiste du « 13 rue du Nord » à Bischheim. Son parcours artistique s’inscrit dans le mouvement. L’atelier en est la pièce principale. L’objet vélo son mode de déplacement. Son travail de sculpture se décline sous forme de tuyauterie illustrant le circuit fermé. Forgeron, il s’active à déplacer la matière par le feu et l’action du marteau. Ses œuvres se déclinent dans un paysage urbain plutôt que dans le circuit institutionnel des musées et des galeries.
Atelier Terre/Céramique
Lucille Uhlrich
Responsable de l’atelier
Le travail de Lucille Uhlrich se caractérise par un jeu ouvert avec la référence aux langages et par un certain goût pour l’invention d’équilibres instables. A l’image du chiffonnier, elle opère à partir de rebuts et de matériaux glanés dans les marges de l’économie marchande. A partir de ce travail de récupération, elle télescope des références antiques, modernes et contemporaines, dans des apparitions surréelles et polymorphes. Sa pratique invente avec humour un moyen d’exprimer ce qu’il se passe dans l’espace libre laissé entre les mots et les choses.
Sophie Irwin
Née en 1995 à Londres, c’est en France que Sophie Irwin s’initie à la céramique. Pendant six ans d’études, elle se spécialise dans les matières telles que les émaux et la porcelaine avant d’intégrer les Beaux Arts de Limoges. Sa pratique naît de l’idée d’excroissance et de végétalité du matériau brut. Avec l’intégration des matières dans la terre et la conception d’objets du quotidien à travers une pratique expérimentale, elle cherche la rencontre entre métal et céramique pour explorer les limites physiques des deux matériaux. Après un apprentissage des techniques anciennes dans la poterie Ravel, Sophie s’installe à Strasbourg où elle exerce depuis 2020, sous le nom d’Atelier Kylix. Cofondatrice de l’association Wärma, elle collabore régulièrement à des projets scénographiques et à la conception de pièces uniques, pour des particuliers et des institutions artistiques.
Atelier Verre
Yeun-Kyung Kim
Responsable de l’atelier
Diplômée de la HEAR (alors École supérieure des arts décoratifs de Strasbourg) option Art-Objet et de l’université de Chung-Ang en Corée du Sud (licence de sculpture), elle a depuis exposé son travail à Strasbourg, Paris, en Suisse, Allemagne, Belgique, Italie, Corée du Sud… Enseignante responsable de l’atelier Verre, elle assure l’enseignement des pratiques et théories artistiques et leurs applications dans les champs de l’art contemporain et du design. Elle continue à exposer et participe à plusieurs biennales (Venise, Strasbourg), et est membre de l’ESGAA (European Glass Art Association).
Site internet
Antoine Brodin
Le travail d’Antoine Brodin se situe aux frontières de l’artisanat et de l’art contemporain. Jouant avec l’état solide et liquide inhérent au matériau verre et avec les symboles culturels, son travail semble continuellement retourner aux thèmes de l’impermanence et de la mémoire. Antoine Brodin s’est formé chez des verriers de renoms à Venise et à Tokyo et à reçu le prix « L’Oeuvre » d’Atelier d’Art de France. Son travail a été exposé dans plusieurs institutions, les plus notables étant le Musée des Arts Décoratifs et Le Grand Palais à Paris, mais il est également soutenu par des collectionneurs privés et des musées du verre.
Enseignant·es transversaux associés à Art-Objet
Anne Bertrand
Histoire des arts
Critique et historienne de l’art, Anne Bertrand, lauréate d’une bourse Fulbright en 2013, est docteur en Études anglophones et en Histoire de l’art, auteur en 2018 d’une thèse sur les écrits et propos du photographe américain Walker Evans, soutenue à l’université Paris Diderot-Paris 7.
Elle enseigne à la HEAR depuis 2007 la Théorie/Histoire des arts. De 2008 à 2013, elle est aussi chargée des éditions de l’école. Son parcours professionnel l’a d’abord conduite dans l’édition et dans des musées d’art contemporain, parallèlement à une activité de critique et commissaire d’expositions.
Écrivant notamment dans art press et Trafic, elle est l’auteur des monographies Le Présent de Robert Frank (2009), Yves Chaudouët (2010) et Parade (2012, avec Hervé Gauville) ; la traductrice, avec l’auteur, de Jan Svenungsson, Écrire en tant qu’artiste (HEAR, 2012) ; ainsi que la directrice de publication de Tacita Dean, Écrits choisis 1992-2011 (ESADS, 2011), Walker Evans, Le Secret de la photographie (2017)/The Interview (2019) et Lewis Baltz, Textes (HEAR, 2019).
Cyrille Bret
Histoire de l’art
Cyrille Bret est historien de l’art, professeur à la HEAR (unité de recherche FAIRE-MONDES), après avoir été ATER à l’université Lyon 2. Croisant l’anthropologie et la sociologie pragmatique, sa démarche vise à décrire les situations d’interactions qui forment les modes d’existence des œuvres. Ses travaux portent sur les enjeux du vivant dans l’art contemporain, l’agentivité des objets, le rôle de la partition ou du protocole dans les pratiques artistiques, les matrices plasticognitives et les reconfigurations critiques liées à la globalisation. Il est l’auteur de l’essai, Robert Filliou et sa recherche (Inter éditeur, 2010), et a codirigé les ouvrages Hervé Youmbi And Beyond (HEAR, 2019) ainsi qu’Objets à l’état vif (Les Presses du réel / HEAR, à paraître en 2023). Il a travaillé pour l’Institut d’art contemporain de Villeurbanne, le macLYON, la Biennale de Lyon, et a été commissaire d’événements autour de la performance littéraire (Inter’actions, Subsistances de Lyon, 2003 ; Grammasonic, Centre Culturel Suisse de Paris, 2005). Enfin, il est poète, membre de la revue et du collectif Boxon (Lyon) depuis 1998.
Emmanuelle Castellan
Peinture et dessin
La manière dont Emmanuelle Castellan utilise la peinture n’est ni abstraite ni figurative. Elle conçoit son sujet au-delà des limites matérielles du support et obtient ainsi une représentation décentrée, un débordement de peinture sur les murs, des coupures et des déchirures sur la toile, qui lui confèrent une dimension presque informelle, dont la matérialité se lie à la légèreté des espaces suggérés. Ses tableaux évoluent à partir d’esquisses qui mettent en jeu l’atelier, le corps et la main. Une fois l’œuvre terminée, il n’en reste souvent que des bribes. Son travail rappelle celui du chorégraphe, il détermine des gestes décentrés, « antihéroïques ». Par ce procédé, elle explore la dualité entre effacement et émergence.
Dans ses œuvres, Emmanuelle Castellan combine des aspects imprévisibles et contradictoires de la peinture à des formes fragiles voire précaires. A l’intérieur et à l’extérieur du cadre de ses tableaux, elle s’intéresse au corps, qui échappe à l’identification, voire la fuit. Sa peinture devient une présence changeante et instable.
Emmanuelle Castellan vit à Berlin.
Site internet
Fabrice Cazenave
Dessin
Fabrice Cazenave est un artiste contemporain français, pluridisciplinaire, venant du monde de la danse et dont le dessin est au centre de la pratique. Il explore les liens étroits qui opèrent entre un lieu, les personnes qui le traversent et les flux d’énergie qui en résultent. Il cherche à découvrir comment un environnement est capable de nous transformer à travers les sensations qu’il nous procure, et comment nos biais cognitifs, nos connaissances, nos croyances peuvent déformer nos perceptions et notre compréhension du monde. Sa démarche se fonde sur l’observation et l’expérimentation : par des procédés d’autohypnose, il entre en relation avec les éléments qui composent le paysage choisi pour tenter d’en déceler l’empreinte sensorielle, la persistance des corps sur la mémoire des lieux.
Site internet
Ludovic Duhem
Théorie
Artiste et philosophe, ses recherches portent sur les relations entre esthétique, technique et politique au sein des enjeux écologiques actuels. Il développe plus précisément une “technoesthétique” pour les mondes humains et autres qu’humains par une approche relationnelle, processuelle et scalaire s’appuyant autant sur la philosophie contemporaine post-phénoménologique que sur les apports des sciences humaines et des sciences du vivant. Parallèlement, il développe une théorie écosociale de l’art et du design appliquée au territoire à partir de l’écologie sociale, du biorégionalisme et de la mésologie. Son travail artistique est centré sur le paysage comme expression des tensions propres aux milieux anthropisés qu’il formalise par le dessin, la sculpture et la performance. Il est régulièrement exposé en France et à l’étranger.
Nicolas Fourgeaud
Historien de l’art
Auteur d’une thèse portant sur les théories du document de performance de 1960 à nos jours, il travaille plus généralement sur les usages du document dans les pratiques artistiques modernes et contemporaines. Il est aussi critique et commissaire d’exposition.
Sandrine Israël-Jost
Esthétique
Titulaire d’un doctorat de philosophie, sa thèse a porté sur le concept de contingence, travaillé notamment à partir de Nietzsche. Publications sur Georges Bataille, Guy Debord, Sade, Jean-Luc Nancy, etc. Elle enseigne à la HEAR depuis 2004, après avoir enseigné en tant qu’ATER et chargée de cours au département de philosophie de l’université de Strasbourg.
Anne Laforet
Science de l’information et communication
Critique et artiste, Anne Laforet est docteur en sciences de l’information et de la communication. Ses thématiques de recherche sont principalement la conservation et la documentation des arts numériques, les relations entre analogique et numérique, l’internet, le logiciel libre et les pratiques artistiques collaboratives. Auteure du livre Le net art au musée. Stratégies de conservation des oeuvres en ligne (2011), elle a participé activement au projet européen Digital art conservation à l’Espace Multimédia Gantner et à la HEAR de 2010 à 2012. Elle a été chercheure associée au laboratoire art audio Locus Sonus de 2011 à 2013.
Site internet
Isabelle Le Minh
Photographie
À travers un travail protéiforme et polysémique, Isabelle Le Minh sonde les champs les plus divers de la photographie : objets, usages, techniques, histoire et fondements théoriques. Ayant recours à la citation ou au détournement, ses œuvres jouent avec les mots, les signes et les codes culturels, dans une veine résolument conceptuelle. Hommages et références aux artistes et théoriciens de l’art, aux procédés chimiques, au matériel de prise de vue et aux nouveaux supports technologiques sont autant de jalons qui rythment cette exploration photographique.
Dans les années 1990, Isabelle Le Minh quitte son emploi d’ingénieur-brevets à Berlin et se consacre à la photographie. Diplômée de l’Ecole Nationale Supérieure de la Photographie d’Arles, elle a enseigné à l’EsadHar (site de Rouen) avant de rejoindre la HEAR à Strasbourg. Lauréate du prix Révélation livre d’artiste de l’ADAGP en 2016 et résidente de la Villa Kujoyama en 2019, elle a exposé notamment au Mois de la photo à Montréal, aux Rencontres d’Arles, à Paris Photo, au Centre photographique d’île de France, à La Maison Rouge, au FRAC Normandie Rouen, au Musée des beaux arts de Mulhouse, au MOCAK à Cracovie et au Goethe Institute à Paris. Son travail est présent dans de nombreuses collections publiques et privées.
Claire Malrieux
Dessin construit
Claire Malrieux a développé une pratique de l’art placé aux frontières de la sculpture, de l’installation et du dessin. Elle utilise sa pratique pour expérimenter les conditions de circulation du récit au travers de formes qui mêlent nouvelles technologies, Histoire et fiction. Depuis 2013, elle mène une recherche sur les relations entre dessin et pratiques numériques et explore les possibilités d’une nouvelle syntaxe du dessin mis sous condition par les technologies, les algorithmes et les données.
Son travail graphique a été montré dans différentes institutions dont le musée des Arts Décoratifs (2014), l’espace Khiasma ( 2015), La Terrasse à Nanterre (2016), Hyperpavilion à la Biennale de Venise 2017.
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Grégoire Zabé
3D
Grégoire Zabé est designer et artiste. Il navigue entre la grande échelle et l’objet virtuel, entre la contrainte des arts appliqués et le libre espace-temps de la recherche et de l’expérimentation artistique. Il s’intéresse particulièrement aux interactions entre espaces urbains et virtuels, aux processus de création collaboratifs et collectifs, aux modes alternatifs de production de la ville. Ses projets se développent au sein de collectifs tels qu’Horizome (Art/urbanisme/sciences sociales à Hautepierre), Urban Fabric Organization (Co-fondateur. Outils et processus d’urbanisme collaboratif). Les outils numériques font partie de ses univers de recherche et de création, principalement autour du dessin en 3D, de la 3D temps réel, du jeu vidéo, des laboratoires de fabrication. Il est également animé par sa participation à des programmes de recherche en art et design.
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Autres intervenants
Les enseignant·es travaillent également en lien avec les ateliers associés :
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