Illustration
L’atelier d’Illustration accompagne les étudiant·e·s dans un processus de création autonome et singulier, les amène à développer un travail d’auteur. Construire un univers, le nourrir et lui permettre de s’épanouir puis rencontrer le public à travers des supports multiples, c’est bien là le défi perpétuel que se propose de relever l’atelier d’Illustration.
Pédagogie
L’atelier d’Illustration permet de développer ses recherches autour du langage de l’image narrative et son rapport au texte. Ce langage, complexe dans son apprentissage, produit paradoxalement une lecture accessible au plus grand nombre. C’est là un aspect important de la formation : la prise en compte du lecteur, ce qui demande de la part des auteurs une forme d’humilité, et l’élimination de toute forme de complaisance. La spécificité de l’atelier d’Illustration est d’encourager les étudiant·e·s à s’atteler à un travail d’auteur, autonome et singulier. Quand bien même d’aucuns diront qu’être auteur ne s’apprend pas, il est possible de faire éclore la personnalité de chacun·e sans l’altérer.
Diplômes préparés
– DNA Communication mention Illustration, obtenu à l’issue de l’année 3 (niveau licence III)
– DNSEP Communication mention Illustration, obtenu à l’issue de l’année 5 (grade master II)
Intégration à l’issue de l’année 1 au sein du cursus de l’école, ou par commission d’équivalence en années 3 et 4.
Contact Scolarité
Kay-Uwe May
+33 (0)3 69 06 37 86
kay-uwe.may@hear.fr
Coordination pédagogique
Salomé Risler
salome.risler@hear.fr
Un enseignement spécifique en années 2, 3, 4 et 5
Au sein de l’atelier d’Illustration, une bonne maîtrise des outils propres au domaine est de rigueur pour étayer solidement des facultés aussi fragiles que la sensibilité et l’imagination. Expérimentations graphiques, recherche du style graphique, mise en scène, scénario, récit, personnage, couleur… sont quelques-uns des éléments clés constitutifs de la pédagogie.
1er cycle
Le grand enjeu des années 2 et 3 est le « débroussaillage ». Dans la jungle des possibles et des envies, il s’agit de parvenir à trouver sa route, utiliser ses références, ses influences, avec recul et discernement, afin de forger ses outils et trouver son écriture propre. Riches en expérimentations graphiques, techniques narratives, conceptuelles, ces années visent à générer des images évidentes et claires dans leurs intentions. Les multiples exercices et les travaux obligatoires sont élaborés pour amorcer et entretenir cette démarche, tout en commençant à aborder les exigences du monde professionnel.
2e cycle
Les deux années du master tendent à favoriser le travail en autonomie des étudiant·e·s. Après avoir répondu à des sujets basés sur des commandes éditoriales pour la plupart, et riches d’expériences en partenariat ou en stages, ils développent des projets personnels situés dans un champ large par rapport au domaine, de l’album illustré, en passant par le film d’animation, jusqu’à la conception d’œuvres numériques ou d’installations. L’élaboration d’un mémoire est demandée dès l’année 4. La finalité de cet enseignement est d’encourager l’autonomisation des étudiant·e·s et de faciliter leur insertion dans le ou les milieux professionnels, les usages de l’illustration s’étant aujourd’hui élargis, voire déplacés.
Un travail d’auteur, autonome et singulier
L’atelier d’Illustration est né en 1974 à l’initiative de l’illustrateur Claude Lapointe et occupe une place à part dans les écoles d’art françaises. Il développe le langage de l’image narrative et son rapport au texte. Ce langage, complexe dans son apprentissage, produit une lecture accessible au plus grand nombre.
La spécificité de l’atelier d’Illustration est d’accompagner les étudiant·e·s dans un processus de création autonome et singulier, un travail d’auteur et de faire éclore la personnalité de chacun en préservant son authenticité. Construire un univers, le nourrir et lui permettre de s’épanouir, d’exister au sein de supports multiples (le livre, l’édition numérique et par extension toute forme de projet lié à internet et aux médias interactifs), c’est bien là le défi perpétuel que se propose de relever l’atelier d’Illustration.
Un territoire d’imprimés
L’atelier d’Illustration de la HEAR s’insère dans un paysage dédié à l’image imprimée. La ville de Strasbourg, marquée par la figure de Gutenberg, a su tisser un réseau de structures artistiques inscrites à une échelle nationale et internationale, formant un support pour les jeunes artistes formés à la HEAR : musée Tomi Ungerer – centre international de l’illustration, festival Central Vapeur, éditions 2024, Rencontres de l’illustration, etc.
Des projets collectifs étudiant·e·s, constituant au départ des publications en édition restreinte, sont devenus au fil du temps de véritables périodiques, revues avant-gardistes d’image, d’illustration et de bande dessinée, distribuées dans des réseaux professionnels : Belles Illustrations, Nyctalope, Vignette, Psoriasis, Pan, Zuper…
Trois mentions pour une option
L’option Communication de la HEAR est constituée des ateliers Communication graphique, Didactique visuelle et Illustration, portant une même attention à l’actualité et à l’évolution de la création contemporaine. Cette organisation pédagogique originale fonde sa logique sur la spécificité des métiers auxquels se destinent nos étudiant·e·s. Si chaque atelier envisage ses formations adaptées de manière autonome, ils partagent tous une même ambition :
lire avec vigilance le monde des signes visuels qui nous entoure, donner à voir et à entendre ce qui fait la force des images et des textes, développer des paroles d’auteurs engagés dans des pratiques graphiques inscrites dans le réel et répondre graphiquement à des questionnements contemporains.
Un exceptionnel support d’ateliers
Sur son site de Strasbourg, la Haute école des arts du Rhin propose un choix très important d’ateliers et d’équipements techniques qui permettent aux étudiant·e·s de découvrir ou d’approfondir, aux côtés de techniciens et d’assistants spécialisés, un choix exceptionnel de pratiques : numérique, gravure et lithographie, sérigraphie, prépresse, façonnage, photographie, vidéo, animation 2D et numérique, livres, etc.
Espaces charnières en lien avec l’ensemble des disciplines enseignées à l’école, différents points de vue et approches s’y croisent. Les ateliers sont à la fois des lieux de formation, associés à la pédagogie de la mention Illustration, mais aussi des lieux de pratiques expérimentales.
Alumni
• Benjamin Adam (Prix Polar Festival d’Angoulême, La Pastèque, Dargaud)
• Thomas Baas (Actes Sud Jeunesse, Nathan, Glénat Jeunesse)
• Daniel Blancou (Futuropolis, Delcourt, Sarbacane)
• Serge Bloch (Bologna Ragazzi Award, The Washing-ton Post, The Wall Street Journal, The New York Times, The Los Angeles Times, série Sam Sam) • Blutch (Grand Prix Festival d’Angoulême Libération, New Yorker, Les Inrockuptibles, Fluide glacial, Dupuis, Dargaud)
• Boulet (Blog Boulet Corp, Notes Delcourt)
• Benjamin Chaud (Série Pomelo, nomination prix Astrid Lindgren)
• John Coven (réalisateur / concepteur de story-board à Hollywood, Le Roi Lion, Jumanji, Captain America, Jurassic World, Godzilla, X-Men, The Usual Suspects, etc.)
• Thomas Ehretsmann (New Yorker, Rolling Stone, Portrait Award à la National Gallery de Londre)
• Marion Fayolle (Prix Festival d’Angoulême, New York Times, Cotélac)
• Christian Heinrich (série Les Petites Poules)
• John Howe (directeur artistique Le Seigneur des anneaux, Le Hobbit)
• Simon Hureau (Prix Festival d’Angoulême, Fauve Polar SNCF)
• Daniel Jeanneteau (Metteur en scène et Directeur du Théâtre de Gennevilliers)
• Camille Jourdy (Prix Festival d’Angoulême, Pépite du Salon de Montreuil, Actes Sud BD)
• Amandine Laprun (Actes Sud, Gallimard, Nathan, Delcourt)
• François Malingrëy (prix du Salon de Montrouge)
• Lisa Mandel (Prix Tam Tam, Prix Artemisia, Pépite du Salon de Montreuil, Casterman, Le Monde)
• Catel Muller (Prix Festival d’Angoulême, Libération, Casterman, Grasset)
• Mayumi Otero et Raphaël Urwiller (Icinori)
• Delphine Perret (Prix Sorcières, Prix Tam Tam et Pépite du Salon de Montreuil)
• Clothilde Perrin (Editions Magnard, Nathan, Didier Jeunesse, Gallimard)
• Matthias Picard (Jim Curious, La B.O de – M -, éditions 2024)
• Anne-Margot Ramstein (Pensionnaire de la Villa Médicis, Bologna Ragazzi Award, Albin Michel)
• Anouk Ricard (Casterman, Sarbacane, 2024)
• Simon Roussin (Prix Festival d’Angoulême, éditions 2024)
• Mathieu Sapin (Campagne présidentielle, Le Château – une année dans les coulisses de l’Élysée)
• Marjane Satrapi (Prix Festival d’Angoulême, Festival de Cannes, César du meilleur premier film)
• Thibaut Soulcié (dessinateur de presse Télérama, Libération)
• Baptiste Virot (Hermès, Animal Press)