Pixel liquide

Sans titre, Bingqi Fan, 5 min
Un dialogue, qui est comme le débarrassage de la table après le dîner. Jetant l’espace, le temps, l’univers tout entier dans une poubelle obscure.

Que ma matière s’efface, Maud Lalouis-Gret, 8 min
Une personne erre sur internet et se perd dans la multiplicité de visages et d’existences qu’elle y trouve. Elle souhaite alors entrer en eux pour vivre une histoire particulière et ne plus avoir à exister sous son apparence.

Wave, Seorin Jeong, 26min
C’est l’histoire d’une troupe de théâtre qui monte une pièce en Corée. Le film pose la question de savoir pourquoi ses membres aiment le théâtre et veulent continuer à en faire.

Gene’Atic, Vincent Aguilera, 5 min
Enfermé dans un décor insalubre, à mi-chemin entre les stéréotypes du quotidien d’un gamer et d’un appartement de crack-head, un joueur fanatique voit son obsession se retourner contre lui. Animation en 3D dans un style « cartoon réaliste ».

Le Poids du rien, Lilla Delassale, 10 min
L’errance, dans un futur proche, d’un homme victime de sa dépendance.

La Fille du banc, Julie Poinssot, 12 min
Un mec rencontre une fille seule et déprimée sur un banc. Il veut lui remonter le moral…

Merci Ali !, Antoine Decombe, 6 min
Je fais de l’auto-stop dans des lieux de passage – au bord de l’autoroute ou d’une station-service. Plutôt que d’écrire le nom de villes sur mes pancartes, je mets celui de penseur·euses important·e·s pour moi : Ivan Illich, Henry David Thoreau, Judith Butler… Je crée ainsi un décalage pour provoquer des rencontres et me déplacer dans la connaissance autant que dans le territoire.

Nomade, Ziling Zeng, 4 min
Quand j’étais enfant, je vivais dans un village traditionnel, mais en grandissant, je n’ai cessé de déménager de ville en ville. Je mène une vie nomade. Les objets traditionnels de mon passé sont peu à peu perdus. Finalement, j’ai essayé de les stocker numériquement. Ils participent à la fête du pixel liquide sous un format électronique.

Où est le chemin de ma maison, Adélie Vertès, 14 min
Je tente de revenir sur les lieux de mon enfance à travers des images satellites et mes archives d’adolescente. Pendant que je tente de comprendre pourquoi j’ai voulu partir, je me souviens de l’existence d’une radio maritime dans mon village.

Monologue de la fille, Kaini Zhang, 3 min
En utilisant des photos de mes archives personnelles, j’ai voulu montrer le lien profond entre une mère et sa fille.

Stuck in a room, Bodien Britschgi, 6 min
Cette œuvre est un autoportrait, montrant les problèmes de santé mentale et le sentiment général d’être coincé quelque part. Que ce soit pendant le processus de création artistique, en appartenant à un réseau social ou simplement en ne sachant pas quoi faire de sa vie en général, ce sentiment est, je crois, quelque chose que chacun·e de nous a déjà vécu.

No man’s land, Théo Coquet et Mathys Mailly, 1 min
Des trains, entièrement en sérigraphie…

Hallumettes, Sacha Brunet-Jailly et Louise Bultez, 14 min
Une allumette en quête de sa flamme intérieure, perdue dans l’industrie des illusions.
Entre feu sacré et combustion programmée, elle témoigne de l’absurdité de ce monde.
Comment trouver sa flamme lorsque la croissance embrase le monde ?

Mia et la maison, Maud Lalouis-Gret, 16 min
Mia se rend à une pyjama party avec ses amies. Dans cette parenthèse ordinaire vient se nicher une étrange présence qui lui semble familière, venant perturber et guider Mia dans la redécouverte d’un souvenir voilé. Dans un chemin onirique, Mia retrouve les traces de son foyer passé, réceptacle des traumatismes d’enfance.

La Flaque, Louna Tournier-Petitcolas, 9 min
Ce matin, une flaque immense recouvre le champ des vaches à côté de chez nous.

I feel strange to landscape, Anaëlle Bresson, 8 min
Une narratrice désincarnée poursuit une silhouette fuyante à travers Google Earth. Les transitions entre différents modes de navigation fragmentent le monde et le recomposent, éloignant petit à petit la narratrice de sa cible.

Accused, Maylis Cominetti, 12 min
Dans la société du langage soufflé, un duel décidera de l’acquittement de « l’accusée ».

Ton Ventre et le mien, Thaïs Malhaire, 9 min
Au fond du plus intime, à travers l’œil d’un bœuf et le chœur d’un groupe d’enfants, apparaît le portrait de deux animaux et de leur gestation respective. Les meilleurs tubes réarment la France.

Au revoir Noël, Eva Le Castrec, 22 min
Des personnages évoluent dans une maison marquée par le passage des années. Leurs actions de rangement et de tri dessinent les enjeux de leur présence temporaire en ces lieux.
Ce film documentaire évoque l’éloignement de l’enfance à travers la disparition des décors qui ont abrité ses souvenirs marquants.

Le Rêve d’Aliénor, Robin Plastre et Camille Della Giustina, 10 min
À jamais coincée entre deux mondes, Aliénor n’est pas vraiment morte : on lui a refusé le repos éternel en la pétrifiant sous forme de gisante. Comme tant d’autres, elle est venue enrichir le panthéon macabre du roman national pendant que l’on parle à sa place. Que fait-elle alors ? Elle dort, et rêve un monde qui vient parasiter celui des vivants.