Matías Rosales + HANATSUmiroir
Nicolás Medero Larrosa + Ensemble Linea
Sérgio Rodrigo + Ensemble L’Imaginaire
Vendredi 30 juin (20h)
Matías Rosales + HANATSUmiroir
Le compositeur Matías Rosales présente avec l’ensemble HANATSUmiroir ses créations réalisées dans le cadre du doctorant franco-allemand en composition musicale et interprétation qu’il réalise à l’Université de Strasbourg et à la HEAR, sous la direction de Daniel D’Adamo, Moreno Andreatta et Xavier Hascher : Études d’Illusion 1, pour percussions et électronique, Synesthésie, pour flûtes, percussions, alto, violoncelle et électronique lumières et vidéo, La Légende du crustacé (création), pour flûtes, clarinettes, alto, violoncelle, percussions, et enfin Infra Tempus (création), pour flûtes, percussions, électronique, orguanous et lumière. Depuis leur rencontre en 2019, Matías Rosales et l’ensemble HANATSUmiroir collaborent pour produire des œuvres réunissant leurs influences musicales telles que le free jazz, la musique noise, le punk-rock, la musique spectrale ou encore la musique stochastique, et les travaux de Matías Rosales sur l’utilisation d’algorithmes pour générer des harmonies, des mélodies, des rythmes, des dynamiques et des relations complexes entre les instruments, ainsi que des lumières en temps réel.
— PROGRAMME
• Études d’Illusion 1, pour percussions et électronique (2019). 10 min.
Le temps métronomique parfait est une illusion. Une utopie qu’aucun être vivant n’est capable de réaliser sans l’aide des machines de la régularité : comme un métronome, une horloge, un calendrier ou une routine qui nous enferme dans la monotonie. Contrairement à l’usage courant que l’on donne aux machines de la régularité, ici la machine a pour objectif de faire une illusion ; la constance que propose l’interprète sera altérée par des micro-variations de tempo, générant des relations rythmiques improbables et inimaginables, allant jusqu’à mettre en ambiguïté les temps forts de l’interprète. D’autre part, la partie centrale contient un contrepoint virtuel à multiples voix, comme le faisait J.S. Bach, un instrument monodique peut générer différentes voix, en l’occurrence une fugue constamment descendante. La chute de la fugue.
• Synesthésie, pour flûtes, percussions, alto, violoncelle et électronique lumières et vidéo (2021). 9 min.
Synesthésie (du grec syn, « avec, union », et aesthesis, « sensation ») est un phénomène neurologique par lequel deux ou plusieurs sens sont associés de manière durable. Guidé par la transitions des couleurs, j’ai construit un chemin à la fois harmonique et timbrale pour cette pièce. L’analyse d’harmonicité et d’amplitude du son en temps-réel envoi des données à un système de vidéo-lumière qui réagit en fonction de la musique. Par ailleurs des modèles rythmiques inspirés par des phénomènes naturels comme la quasi- régularité d’une goutte d’eau, ont été codés pour pouvoir les traduire dans une notation musicale. La réflexion sur la complexité de la notation de ces phénomènes m’a amené à la recherche d’une écriture flexible qui invite les musiciens à une interprétation plus personnelle de ces modèles rythmiques.
• Infra Tempus (création), pour flûtes, percussions, électronique, orguanous et lumière (2023 – création). 18 minutes.
Infra-tempus : Le Seuil des Femtosecondes. Le Femtoseconde est une unité de temps extrêmement petite qui marque la frontière entre la lumière visible pour nous et les infrarouges. La lumière est étroitement liée à la fréquence, la fréquence est également synonyme de hauteur et de rythme. Cependant, dans l’approche traditionnelle de la notation musicale, il est difficile d’aborder ces seuils temporels. Car les partitions condensent la temporalité en un tempo commun, où un battement coordonne toutes les relations musicales. Dans cette nouvelle aventure sonore, je souhaite m’approcher du seuil des relations micro-temporelles très courtes. J’utiliserai des battements désynchronisés aux micro-temps, dans des tempos différents que chaque musicien devra suivre, sans être influencé par les pulsations des autres, ni par la pulsation propose pour l’organous et pour l’électronique. Ce défi est impossible à traduire en notation musicale traditionnelle unidimensionnel. Cependant, grâce aux nouvelles technologies, à l’habileté et à la concentration zen de HANANTSUmiroir, je serai à nouveau en mesure de créer une musique extrême en apparence impossible.
• La Légende du crustacé (création), pour flûtes, clarinettes, alto, violoncelle, percussions (2023 – création). 17 min.
En biologie, l’homoplasie est l’acquisition de caractéristiques similaires entre différents organismes vivants, sans que celles-ci soient liées à l’existence d’un ancêtre commun. Elle est le fruit de mécanismes évolutifs qui conduisent des espèces différentes à adopter des traits physiologiques, morphologiques et parfois comportementaux similaires, en réponse à des contraintes environnementales communes. On parle alors de convergence évolutive. C’est une tendance commune à de nombreux groupes de crustacés. Dans cette pièce, je traiterai chaque instrument comme un organisme vivant reconnaissable qui subirait différentes évolutions face à son propre processus biologique. J’attribuerai à chaque thème musical un timbre-harmonie, un développement rythmique, et une dynamique qui constitueront son état initial. Puis, grâce à des modèles mathématiques, je ferai évoluer chaque thème, comme un organisme vivant, vers des nouveaux thèmes, à l’image du procédé d’homoplasie des crabes.
— Matías Rosales
Le compositeur chilien a d’abord fait son entrée sur la scène musicale en s’inspirant du Jazz et de la musique populaire, et a par la suite participé à différentes formations musicales. Il a étudié à l’UC Chili où il a obtenu une licence en composition musicale et a étudié la composition et les nouvelles technologies appliquées à la composition musicale. En outre, il a obtenu un Master au CNSMD de Lyon où il a étudié la composition auprès de Philippe Hurel et les nouvelles technologies avec Michèle Tadini. Son répertoire comprend de la musique pour orchestre, de la musique de chambre, des œuvres pour soliste, des musiques électroniques ou mixtes ainsi que des improvisations. Il est actuellement doctorant en composition musicale à la HEAR et à l’ Unistra sous la direction de Daniel D’Adamo et Moreno Andreatta. Une partie de son œuvre est éditée par Note En Bulle Éditions.
— HANATSUmiroir
Créé en 2010 par la lûtiste Ayako Okubo et le percussionniste Olivier Maurel, l’ensemble HANATSUmiroir évolue entre recherche de nouvelles pistes et création de nouvelles œuvres.
Croisements des gestes musicaux, des espaces acoustiques, des esthétiques ou encore des façons de penser, écrire et transmettre la musique : l’hybridation sous toutes ses formes est actuellement un axe de recherche privilégié de l’ensemble. Confronter les frontières pour étudier leur porosité, les exploiter ou les déconstruire ; tisser des ponts entre les pratiques de la création, leur donner une place dans notre époque ; tracer un chemin propre tout en incitant chacun.e à tracer le sien. HANATSUmiroir a été commanditaire de nombreuses œuvres de compositeur·ice·s d’horizons esthétiques différents. L’ensemble s’est produit en Europe, en Amérique du Nord et en Asie et partage souvent ses productions avec des ensembles amis (LINKS, ARTéfact, Proxima Centauri, Paramirabo, Lovemusic). La dimension scénique occupe toujours une large place dans ses créations, l’équipe comprenant au-delà de ses musicien·ne·s, un créateur lumière, des scénographes, danseur·se·s et plasticien·ne·s. L’ensemble accompagne depuis 2020 l’ARPFIC – association créée par Léo Maurel dans le domaine des nouvelles lutheries – associant à sa démarche de création un travail avec les prototypes instrumentaux développés par celle-ci.
Ayako Okubo, flûtes
Thomas Monod, clarinettes
Olivier Maurel , percussions
Laurent Camatte, alto
Clotilde Lacroix , violoncelle
Raphael Siefert , lumière
Matias Rosales, composition et électronique
Samedi 1er juillet (19h)
Nicolás Medero Larrosa + Ensemble Linea
Le compositeur argentin Nicolás Medero Larrosa présente Enter the hybrid state, un projet développé dans le cadre de son doctorat en composition musicale et interprétation à l’Université de Strasbourg et à la HEAR, et interprété par l’Ensemble Linea. Enter the hybrid state met en avant le travail de recherche mené par Nicolás Medero Larrosa en collaboration avec l’Ensemble Linea sur le concept d’espace hybride. En effet, en fusionnant des instruments acoustiques avec des dispositifs de transduction, permettant aux instruments de se transformer en sources de diffusion électronique, Nicolás Medero Larrosa cherche à produire un espace hybride où instruments et haut-parleurs ne forment plus qu’un. Accompagnée par un travail minutieux de mise en lumière, cette nouvelle création met l’accent sur la corporalité et son impact sur scène.
— PROGRAMME
• No maps for these territories, pour multi percussion, transducteurs et électronique (2022-2023). 10 min.
No maps for these territories explore l’espace hybride dans ses multiples facettes. Que faire lorsqu’il n’existe pas de carte pour traverser un territoire ? La forme musicale est essentielle, la récursivité du discours et l’utilisation de cellules en constante évolution permettent de créer progressivement un pont entre les différents matériaux sonores. Les instruments de percussion sont mis en vibration de manière autonome, comme envahis par un virus, ici l’interprète et l’instrument ne font qu’un, ils respirent ensemble, leurs corps se fondent, scène et instrument ne peuvent plus être distingués. Cette pièce a été composée et dédiée à Marin Lambert, un ami et musicien extraordinaire.
• Oil rainbow, pour flûte, clarinette, violon, alto, violoncelle, piano/contrôleur midi et dispositif électroacoustique (2023). 10 min.
Oil rainbow évoque une image du quotidien, celle du mélange d’huile avec de l’eau qui se trouve sur l’asphalte. Dans sa proximité, la poétique de la contamination peut conférer une beauté particulière, même malgré son danger. De manière presque directe, l’œuvre se construit par la contamination afin de générer une interdépendance entre harmonie, timbre et espace. Cette méthode de procédé permet de créer un discours organique et raréfié, tel un éclat qui oscille entre le beau et le dangereux. Cette pièce a été composée et dédiée à l’Ensemble Linea.
• Dead frequency sky, pour accordéon, percussion, transducteurs et électronique (2023 – création). 10 min.
« The sky above the port was the color of television, tuned to a dead channel ». Ainsi s’ouvre le roman Neuromancer de William Gibson. L’image poétique d’un ciel en fréquence morte a été le point de départ de cette œuvre. Comment quelque chose que nous expérimentons quotidiennement comme naturel peut acquérir des caractéristiques antinaturelles. Cette œuvre cherche à créer un paysage électrique et oscillant, comme si le ciel était remplacé par un écran de rayons cathodiques. Le trio est complètement envahi et fusionné avec des haut-parleurs et des transducteurs, déformant la réalité acoustique et renforçant l’énergie du geste instrumental. Cette œuvre a été composée et dédiée à Marin Lambert, Hugo Degorre, Carolina Santiago Martínez et à l’Ensemble Linea.
— Nicolás Medero Larrosa
Originaire de la banlieue de Buenos Aires en Argentine, Nicolás Medero Larrosa a développé sa carrière musicale à Strasbourg depuis 2017. Titulaire d’une licence en composition de l’Université Nationale de Quilmes et d’un master en composition de la HEAR, Nicolás poursuit actuellement son parcours artistique dans le cadre de son doctorat. Ses intérêts se concentrent sur la recherche d’une écriture instrumentale guidée par l’énergie et les états altérés de la matière. Son discours musical résulte de la rencontre de trois univers sonores : l’instrument de musique, l’instrument en tant qu’espace de diffusion et le haut-parleur. Cette triple relation se retrouve dans le concept d’espace hybride. Nicolás a travaillé avec des ensembles tels que l’Imaginaire, Lovemusic, Neue Vokalsolisten, Lucilin, Les Metaboles, Multilatérale, Linea, HANATSUmiroir, entre autres.
— Ensemble Linea
Fondé en 1998 à Strasbourg par le chef d’orchestre Jean-Philippe Wurtz, l’Ensemble Linea est une formation de réputation internationale ayant joué dans les plus grands festivals et villes du monde, avec une forte orientation vers les jeunes compositeurs et une approche interculturelle. Des collaborations fécondes ont été engagées avec des compositeurs de renom tels que Peter Eötvös, Brian Ferneyhough, Philippe Manoury et Helmut Lachenmann. Depuis 2014, l’ensemble organise également sa propre Académie Internationale d’été de Musique Contemporaine à Strasbourg.
Jean-Philippe Wurtz, direction
Julie Michael, alto
Keiko Murakami, flûte
Salomé Saurel, violon
Marie Ythier, violoncelle
Carolina Santiago Martínez, piano
Thibaut Tupinier, clarinette
Hugo Degorre, accordéon
Marin Lambert, percussion
Samedi 1er juillet (20h 15)
Sérgio Rodrigo + Ensemble L’Imaginaire
Le compositeur Sérgio Rodrigo présente, en collaboration avec l’Ensemble L’Imaginaire, trois œuvres écrites dans le cadre de son doctorat en composition musicale et interprétation à l’Université de Strasbourg et à la HEAR : Cobra arco-íris (création), pour piano seul, Cosmogrammes (création), pour flûte seule et Cavacar (création), pour flûte, saxophone et piano.
Sérgio Rodrigo est un compositeur dont le parcours traverse les univers de la musique populaire brésilienne, de la musique classique contemporaine et du croisement possible entre ces deux univers. Il cherche ainsi à relier l’expérience du rythme à l’immersion dans la matière sonore, afin de proposer de nouvelles façons de concevoir, d’organiser, d’expérimenter et de partager un espace-temps musical incarné. Ces questions déterminent une redéfinition des notions fondamentales d’écriture, de notation, d’interprétation, d’improvisation, ou encore de collaboration et l’amènent à explorer de nouvelles formes de collaboration avec les musiciens, de nouvelles techniques instrumentales et de nouvelles formes de notation musicale.
— PROGRAMME
• Cobra arco-íris, pour piano seul (2023 – création) 5 min.
Cette pièce travaille sur la notion d’émergence sonore et cherche à proposer une approche de la performance musicale à partir de laquelle les qualités de la matière sonore devraient ” remonter à la surface ” en fonction de différentes actions, gestes et postures de la part de l’interprète. Partant de l’idée que la musique peut “émerger” dans le plan de l’expérience sensorielle à la suite d’une élaboration active et constante de flux micro-temporels, l’interprète est appelé à opérer ce transit multi-temporel, à partir de la fugacité même de l’instant sonore afin de l'”animer” en permanence. Cette pièce est dédiée à la pianiste Carolina Santiago Martínez.
• Cosmogrammes, pour flûte basse seule (2023 – création). 25 min.
Un cosmogramme est une représentation visuelle d’une cosmologie ou d’une compréhension de l’univers. La pratique de la cosmographie a une histoire humaine profonde et répandue, en tant que moyen d’inscrire et d’encoder des savoirs en établissant des liens entre des personnes et des lieux à travers l’espace et le temps. Par sa nature paradoxale, le cosmogramme, en tant qu’écriture de l’univers, ne cesse de renvoyer à son double, c’est-à-dire à l’univers de l’écriture lui-même, reliant les dimensions du fini et de l’infini, de l’éternel et de l’instant. Mon intérêt pour cette forme d’écriture s’insère dans un contexte de relations entre écriture et oralité dans les cultures de matrices africaines et nourrit ma réflexion sur la notation musicale.
Dans cette composition pour flûte basse, l’instrument est conçu comme un système articulatoire complexe et entraîné à la frontière d’un univers sonore percussif, où bouche et main font partie d’un même circuit d’action, interagissant dans une logique à la fois d’opposition et complémentarité, d’identité et négation, afin d’engendrer une matière sonore en agitation permanente. Si, d’une part, le souffle nous renvoie plus directement à une dimension spirituelle, d’autre part, je considère le rythme comme quelque chose qui se produit exactement dans le circuit bouche-main et qui permet à la fois d’ancrer ce même souffle dans la terre et d’élever le corps jusqu’à ses bords. Une telle image rapproche poétiquement ce processus créatif d’un corps en transe, en état d’exaltation et à la recherche de son propre dépassement. Cette pièce est dédiée à la flûtiste Keiko Murakami.
• Cavacar, pour flûte, saxophone et piano (2023 – création). 35 min.
Le cavaquinho est un instrument typique de la culture musicale brésilienne. Venu du Portugal, l’instrument s’est progressivement inséré dans les pratiques musicales brésiliennes, étant lui-même un espace de croisement de traditions de l’oral et de l’écrit, de techniques et de savoirs. Le jeu du cavaquinho relève d’un champ sémantique qui exprime le geste même qui implique son exécution : cavacar signifie creuser, remuer, tourner, tordre. C‘est sur le cavaquinho que j’ai commencé, tout jeune, à improviser, ou « cavacar » mes premières compositions. Musicalement, cavacar signifie activer et agiter la matière sonore par des gestes et des techniques spécifiques. C’est sa nature-même (celle d’un instrument à court temps de résonance) qui favorise un type de geste qui cherche une réactivation sonore permanente. C’est donc le rythme lui-même qui naît d’une condition fragile, d’une sorte de résonance minimale qui appelle un engagement corporel spécifique. Un aspect fondamental de mon approche de la composition réside exactement dans cette image qui entrelace le corps sonore et le corps humain. En tant que compositeur j’adopte une posture de « cavacar » les instruments pour lesquels j’écris en cherchant de nouvelles approches et techniques, en concevant chaque instrument comme un médium propice à la circulation de processus cinétiques et articulatoires spécifiques en accord avec cette conception rythmique. Cette pièce est une réflexion musicale sur ces questions et un hommage à toute une constellation d’influences musicales et humaines qui m’accompagnent dans mon parcours musical.
Cavacar est divisé en 5 parties : 1) You learned our nothing; 2) We are the invisible man; 3) Selfie with Milton, Hermeto and Moacir; 4) You exist and you are important to us; 5) Nana.
Cavacar a été écrit pour et avec les membres de l’Ensemble L’Imaginaire : Keiko Murakami, flûte Olivier Duverger, saxophone Carolina Santiago Martínez, piano
— Sérgio Rodrigo
Sérgio Rodrigo est un compositeur et multi-instrumentiste brésilien. Sa pratique artistique transite entre la musique classique contemporaine, la musique populaire brésilienne, l’improvisation et la création avec des ressources technologiques. Il collabore fréquemment avec des groupes consacrés à la musique de concert contemporaine, explorant également les échanges avec la musique populaire et des partenariats avec des artistes de la littérature, des arts visuels et du cinéma.
Sérgio Rodrigo a étudié la composition à l’Université fédérale de Minas Gerais, au Brésil, à l’Accademia di Santa Cecilia, à Rome, et au Conservatoire de Strasbourg. Des groupes tels que l’Ensemble Intercontemporain, l’Orchestre Philharmonique de Radio France, l’Ensemble Vocal Exaudi, l’Ensemble Court-Circuit, Hanatsu Miroir, le Nouvel Ensemble Moderne, l’Ensemble Nikel, l’Ensemble Divertimento, entre autres, ont interprété la musique de Rodrigo. Il développe actuellement une thèse sur les épistémologies musicales afro-brésiliennes et la composition musicale à l’Université de Strasbourg et à la Haute École des Arts du Rhin.
— L’Ensemble L’Imaginaire
est un ensemble de musique de chambre contemporaine fondé en 2009 à Strasbourg. L’Imaginaire favorise l’idée d’un laboratoire dans ses collaborations avec les compositrices et compositeurs. C’est dans cet esprit que les trois musiciens de l’ensemble ont accompagné le processus de création de Sérgio Rodrigo, et ils interpréteront trois œuvres en création.
Keiko Murakami, flûte
Olivier Duverger, saxophone
Carolina Santiago Martínez, piano