La HEAR est l’un des deux Centres de formation des plasticiens intervenants (CFPI) en France. Son objectif est d’apporter à ses stagiaires d’origines diverses une formation complémentaire fondée sur l’acquisition de compétences didactiques, d’une méthodologie pour l’analyse critique des institutions et de capacités réflexives appliquées au monde contemporain. Présentation de la promotion 2020–2021.
La promotion 2020–2021 du CFPI se présente
Apolline Agard
Diplômée d’un DNSEP Art obtenu à la HEAR à Strasbourg en 2020, Apolline Agard interroge les formes que peut prendre le conte aujourd’hui dans le champ de l’art contemporain. Sa pratique s’articule autour de l’écriture, du dessin, de la gravure, de la performance, du film et du concept de la marche. Lorsqu’un cycle de création se termine, ces formes d’écritures variées lui permettent d’envisager une nouvelle pièce permettant de circuler dans cet univers se jouant du décalage entre le réel et l’onirique : la poésie itinérante. Elle se consacre alors à la mise en scène de ses pièces en l’ouvrant à la collaboration (musique, lumière, jeu, danse) et en intégrant des non-professionnels.
apollineagard.blogspot.com
Instagram : @collectiflesbains
Chloé Boulestreau
Chloé Boulestreau est une jeune artiste diplômée de la Haute école des arts du Rhin en 2020. Née en 1996, elle vit et travaille entre Paris et Strasbourg. Elle travaille la notion d’attachement aux objets, aux personnes et aux lieux à travers des récits fictifs, des entretiens et des photographies. Elle s’intéresse aux silhouettes, aux mouvements subtils et aux détails qui participent à la rencontre. Elle performe les textes qu’elle écrit au sein d’évènements ou d’expositions. Elle explore également la photographie argentique, expérimente à travers ses images le corps qui danse, la temporalité et la magie qui accompagne les prises de vue en mouvement.
Léa Broussard
Des années lycées aux années préparatoires en arts et design, de l’ESAAB à Nevers jusqu’au DNSEP de scénographie à Strasbourg, des repères spatio-temporels s’installent. La routine. Puis un jour, un voyage élargit vos œillères. Vous faites un pas sur le côté, une porte s’ouvre : poétique, politique ou historique ; parfois absurde. La clef tourne, le nom que votre regard porte sur la chose se métamorphose et, l’espace d’un instant, votre perception de l’habituel est changé. — re-voir nos représentations. J’aime utiliser des matériaux fragiles, transparents, fluides. Ils ont une simplicité, un ordinaire. Le papier s’étale de tout son long, il craque et fait apparaître peu à peu le soleil sur la banquise. La moustiquaire s’anime, la baignoire esquisse un pas de danse. C’est un ballet de pieds qui commence. Espace scénique, espace immersif. L’objet quotidien est devenu marionnette, la lumière et le corps des espaces projetés. L’image se transforme, s’étrangéise. Qu’est-ce qu’on discerne dans le noir ? L’espace, c’est pour moi comme une photographie : les spatialités se superposent, la mécanique devient floue et se fond dans le noir. Au milieu des ombres.
Juliette Chartier
Juliette Chartier vit et travaille à Marseille. Après un cursus universitaire en lettres et cinéma, elle se dirige vers le documentaire de création et sort diplômée de l’École Documentaire de Lussas en 2017. Elle travaille ensuite au sein d’une association d’éducation populaire comme chargée de médiation auprès de différents publics. Elle poursuit depuis ses recherches artistiques dans le champ du film et de la création sonore au sein du collectif Copie Carbone, en parallèle d’une activité d’éducation aux images et au son. Dans une tentative de déconstruction des points de vue dominants, influencé par les sciences sociales, son travail interroge la fabrication des narrations et des représentations : qui raconte, et de quel point de vue ?
Léonore Equoy
Léonore Equoy est une illustratrice récemment diplômée de la HEAR à Strasbourg. Elle aime raconter des histoires et dessiner, avec beaucoup de détails dans les deux cas. Partagée entre Marseille, Nantes, Strasbourg et Paris, elle jongle, dans le train souvent, entre projets personnels de bd ou albums et l’illustration de commande.
Instagram : @leonore.equoy
Karl Garandel
Karl Garandel intègre l’École Pivaut supérieur des arts appliqués de Nantes, dans la section illustration. C’est au contact de l’enseignant et peintre Marc Chalmé qu’il apprend à regarder une image et à comprendre comment elle est fabriquée. En 2016, il expose pendant 2 ans à la galerie l’Oeil Noir à Paimpol (Côtes-d’Armor) et participe à différentes expositions collectives sur Nantes et Pornic entre 2016 à 2019. En 2018 Karl Garandel me forme à la gravure taille-douce à L’École des Beaux Arts d’Angers.
Florence Mouget
Diplômée des Beaux Arts de Nancy en communication puis de la Haute école des arts du Rhin en 2020, Florence Mouget est illustratrice et graphiste. Le thème du jouet revient souvent, sujet de mémoire et travail graphique, ses projets s’orientent vers l’enfant et son environnement. Elle dessine des livres pour enfants et de la bande dessinée pour y peindre des personnages et des histoires. Souvent transmédia, ses projets peuvent prendre plusieurs formes, entre édition, illustration, travail du bois ou encore papiers découpés C’est toujours un travail entre narration et images.
Instagram : @florence.mouget
Alice Bienassis
Alice Bienassis se forme à l’École Supérieure des Beaux-Arts de Marseille dans un premier temps, puis en licence Arts Graphiques et communication visuelle à l’école de Condé. Elle s’oriente rapidement vers la BD reportage, avec notamment des publications bimensuelles de bandes dessinées pour le magazine Vivement l’Été du Paléo Festival de Nyon (Suisse). Tout au long de ses travaux, allant du magazine ToutMa à Marseille où elle relate des “perles de la vie quotidienne”, jusqu’à sa participation à l’imagerie de la “Quinzaine des Féminismes” à Marseille et son reportage pour le stage d’autodéfense féministe “Riposte”, Alice Bienassis travaille sur ce que l’intime et le commun, le subjectif et l’universel, ont parfois comme terrain commun de presque indissociable. Elle travaille actuellement sur ces deux premiers ouvrages, l’un portera sur la pratique du Shibari, plus spécifiquement sur le consentement dans une pratique BDSM aux éditions Lapin, et l’autre est une enquête sur les féminicides pour les Éditions Delcourt.
www.alicebienassis.com
Instagram : @alice__bien
Louise Pressager
Louise Pressager est née à Nancy en 1985. Son activité de plasticienne et de parolière de chansons a débuté en parallèle de ses études de droit et de sciences politiques. Elle a ensuite mené une double vie d’artiste plasticienne et d’employée de bureau avant de travailler à temps partiel dans un hôpital psychiatrique. Lauréate du Salon de Montrouge en 2014, elle a bénéficié la même année d’une exposition au Palais de Tokyo. Son travail plastique est aujourd’hui représenté par la galerie Laure Roynette à Paris. Le regard qu’elle porte sur l’existence, qu’elle soit collective ou intime, est d’autant plus tranchant que ses oeuvres emploient un langage visuel simple et une grande économie de moyens plastiques et formels.
Léo Righini-Fleur
Léo Righini-Fleur est illustrateur et concepteur de livres pour l’enfance. De la création à la manipulation de ses objets éditoriaux, le jeu est au centre de sa démarche : jeux de construction, jeux de mots, jeux graphiques… Il peut ainsi interagir avec ses lecteur.ice.s et partager des histoires amusantes, des contenus scientifiques et des expériences poétiques. Il prolonge cet échange lors d’ateliers littéraires et plastiques avec des enfants et des jeunes adolescents en milieu scolaire. Il est diplômé de l’école Estienne (Paris) en Illustration en 2017 et de la HEAR (Strasbourg) en Didactique visuelle en 2020.
Instagram : @leo_rf_
Avec également Astrid Bachoux et Arielle Grasser
(mis en ligne le 02.10.2020)