Dans le cadre du weekend des Diplômes 2018, ouverture des représentations Diplômes Scénographie sous forme de pièces présentées in situ, dans l’école, la ville et au TJP.
Diplômes Scénographie – SCENOLAND
Infos et réservations
Attention : le départ vers les divers lieux (TJP et autres…) s’effectue depuis le stand SCENOLAND, dans le jardin de la HEAR, sauf mention contraire.
Compter environ 30 min par représentation.
Informations et réservations de dernière minute auprès du stand SCENOLAND.
Contact : scenospace@gmail.com
Viva démocratie – Margot Ardouin
Représentations : vendredi et samedi – 15h et 17h ; dimanche – 17h45 et 18h45.
Point de rendez-vous au stand SCENOLAND, jardin de la HEAR.
« Bienvenue dans une époque de l’indice, du sondage et des prévisions comme représentations ultimes. »
Eric Arlix et Jean-Charles Massera, Le guide du démocrate, Les clefs pour gérer une vie sans projets
Bienvenue à Viva Démocratie, un univers fermé dans lequel vous pourrez découvrir la vie ordinaire du démocrate dans son environnement naturel. Un univers où chacun essaie de prendre la parole, de dire son petit discours toujours interrompu par les autres. Le démocrate se montre, s’exhibe, fait fructifier son capital corporel. Bienvenue dans un univers où chacun est à son maximum.
Là où – Lucie Euzet
Représentations : vendredi – 17h30, 17h50 et 18h10.
Point de rendez-vous au 22 rue de Normandie, Strasbourg (Meinau)
Appartement numéro 1
16 rue involontaire
« Vous n’êtes pas encore là. Pas encore parce que la rue ne va que jusqu’au numéro 14. Et que le numéro 16 est en construction.
14 maisons et demie. Il m’a semblé un instant que cette rue prolongeait ses coudes et se tortuait à travers le pays tout entier et qu’elle avait d’innombrables habitants comme vous et moi.
Qu’avons nous fait pour que la rue vienne ? Et que peut il y avoir ? Quelles joies inespérées ? Pourtant l’espoir fait vivre et vivre par procuration c’est rester de côté, mais où ? Comme on disait à l’école : mais où que l’on se trouve, on est toujours à côté. Et donc on est toujours étranger. Or je ne vois pas pourquoi en parler. Car la seule issue est de passer de l’autre… »
D’après S. Krzyzanowski, Rue involontaire, Éd. Verdier, 2014
L’horizon des événements – Adeline Fournier
Représentations : vendredi et samedi – 13h45 et 14h25.
Point de rendez-vous au stand SCENOLAND, jardin de la HEAR.
« Une année lumière = 9 454 254 955 488 000 km
Faire appel à la lumière pour parler de distance, c’est invoquer le temps pour parler d’espace et constater que se déplacer dans l’espace c’est se déplacer dans le temps.
La plus ancienne lumière que nous puissions voir jaillit environ 12 999 620 082 années avant notre temps. Toute lumière est le fruit de cette lueur primordiale qui apparaît comme le véhicule de son propre récit.
Mais l’absence de lumière ne signifie pas que rien ne se passe, au contraire, tout s’y passe, le Tout s’organise, dans l’ombre, telle la mise en place affairée d’une pièce cosmogonique en coulisse. Une fois prêt, à l’image du rideau qui se lève sur une scène où nous-mêmes allons jouer un rôle insignifiant, la lumière apparaît, l’Univers devient visible et le restera. »
Le vent tombe, la neige souffle, la pluie fond, esquisse d’un espace suspendu – Mélanie Giraud
Représentations : vendredi, samedi et dimanche – 18h15.
Point de rendez-vous au stand SCENOLAND, jardin de la HEAR.
« Des milieux alpins de hautes altitudes aux espaces scéniques ; de la recherche d’espaces de liberté vierges, ouverts, spectaculaires, au choix de créer des œuvres enfermées dans une boîte noire. Quel lien y a-t-il entre ces deux extrêmes, ces deux dimensions en apparence inconciliables ?
La suspension temporelle et spéciale.
L’enjeu de ma recherche est de tenter d’esquisser cet espace suspendu, de représenter ce qui s’apparente à une chute libre infinie. La conscience de la qualité éphémère de chaque seconde d’apesanteur intensifie l’expérience singulière de l’instant. ` cet endroit se trouve la poésie, la beauté ineffable de l’expérience. Je tente de m’insinuer dans ce fragile équilibre. À l’image du funambule, progressant sur son fils, de vertige en vertige. »
Auto-autopsy – Arnaud Grandjean
Représentations : vendredi – 17h ; samedi – 15h ; dimanche – 17h.
Point de rendez-vous au stand SCENOLAND, jardin de la HEAR.
Un bureau, un destructeur de documents, une pile de papier.
De l’encre, un extincteur, un souffleur.
Un lit d’hôpital, des démons, des bottes.
La vie qui commence, d’après Insomnie de Jon Fosse – Léo Lévy-Lajeunesse
Représentations : vendredi, samedi et dimanche – 13h45 et 17h45.
Point de rendez-vous au stand SCENOLAND, jardin de la HEAR.
Le philosophe et auteur Emil Cioran écrit : « Si autrefois, devant un mort, je me demandais : à quoi cela lui a-t-il servi de naître ? La même question, maintenant, je me la pose devant n’importe quel vivant. »
Il y a ainsi une question qui demeure face à la vie : Pourquoi ?
Ce pourquoi nous tourmente d’autant plus qu’il est amené à rester un éternel questionnement.
Ce manque est insatiable, cette absence n’est pas à combler. Les questions que nous nous posons restent sans réponses : nous sommes face à un trou sans fond.
En réponse à l’appel (des magiciens) – Diane Marchal
Représentations : vendredi, samedi et dimanche – 15h et 17h.
Point de rendez-vous au stand SCENOLAND, jardin de la HEAR.
Avec Ella Benoit, Elsa Chamienne, Sarah Chaudon, Keven Desamais, Florent Dupont, Tom Freudenrich, Colin Grandchamp, Arthur Maréchal, Agathe Mercier et Adèle Vanhée
Ici sont appelés les magiciens, les fantômes dans nos visions nocturnes où le réel, modestement, laisse entrer en scène la magie. Alors nous ouvrons une porte sur la part de réalité oubliée.
Comment réactiver l’utopie mourante? Comment réanimer la relation vraie? J’ai mal au ventre de plastique, j’ai mal au ventre d’humains aveuglés de réel. Mes oreilles se bouchent à force de ne plus être écoutées. Je perds peu à peu ma capacité d’enchantement dans une civilisation qui opacifie doucement mes yeux.
Ici sont appelés les magiciens, les fantômes, et l’homme sauvage qui se cache au fond de nos entrailles, au fond de nos mémoires. Ici nous appelons la fête, le collectif, l’humain et la rage de vouloir dire au monde « ces saisissements poétiques, qui sont l’essence des vraies civilisations » (A. Césaire)
Le mouvement discret des arbres qui murmurent – Lino Pourquié
Représentations : départs toutes les 20 min ; jeudi entre 16h et 17h20 ; vendredi entre 12h20 et 13h40 ; dimanche entre12h20 et 14h40.
Point de rendez-vous au stand SCENOLAND, jardin de la HEAR.
Avec Adèle Vanhée, Manon Teixeira, Léa Duchmann, Emilou Duvauchelle, Paul Gosset, Ella Benoit, Nolane Hocq, Tristan Le Gouëzigou et Juliette Debuire.
Les énergies qui se déplacent, les forces invisibles, les signes discrets de la nature…
Prenant la forme d’un parcours-installation, ce projet amène à nous interroger sur notre propre place dans le monde, à travers des questions artistiques, spirituelles et philosophique. Ou comment trouver son point d’équilibre, entre terre et ciel.
Mélangeant l’art et la vie, cet espace intuitif est une porte qui s’ouvre vers l’ici et le maintenant, une forme de reconection avec le vivant, et le sensible.
Tous mes remerciements à Céline Piriac, Adrien Bouvier-D’Yvoire et Valentine Cotte.
Sans l’ombre de nos mains – Elise Vilatte
Représentations : vendredi et samedi – 13h45, 14h25 et 15h45 ; dimanche – 13h45 et 15h45.
Point de rendez-vous au stand SCENOLAND, jardin de la HEAR.
« Je me suis efforcé de retenir ce jour dans ma mémoire. Il y avait beaucoup de sensations nouvelles … La peur … Les avions passaient et repassaient. Très bas au-dessus de nos têtes. Ce jour-là, on a tous ressenti la même chose. La tête restait claire mais les jambes devenaient molles comme du coton. Tu veux te lever mais tu tombes ».
Un jour d’été, dans une gravière en périphérie de Strasbourg, ils se souviennent.
Inspiré de La supplication de Svetlana Alexievitch et Les vagues de Virginia Woolf.
L’insolite rencontre le quotidien – Clara Walter
Représentation : samedi et dimanche – en continu au TJP de 15h à 17h.
Point de rendez-vous au stand SCENOLAND, jardin de la HEAR.
« Réinventer la ville, même de façon modeste, demande de prendre le temps de parler avec les habitants, d’observer les mouvements sur les trottoirs, les jeux, les rassemblements, les endroits stratégiques, de regarder où l’on peut s’asseoir, comment vivre dehors et habiter l’espace. Il ne s’agit pas d’animer l’espace public, ni de travailler sur son esthétique de façon formelle mais plutôt d’être présent, attentif, créatif pour accompagner des projets.
Je suis convaincue de l’intérêt d’un travail collectif dans une démarche de projet associant habitants et professionnels. »