Art, Strasbourg
Hors-Format
Marine Froeliger
Plurimédia, mésologie et transmission
Marine Frœliger élabore une recherche-création protéiforme, questionnant la mésologie et la transmission au travers de projets artistiques, curatoriaux et de médiation. Diplômée de l’ÉSAL Épinal, de la HEAD Genève (master Arts visuels TRANS) et de l’Université de Genève (Didactique de la discipline Arts visuels), elle privilégie la co-création et la rencontre avec des altérités. Au delà de projets situés « attentionnés », développés sur plusieurs années via le terrain et ses acteur·rices, elle développe une pratique d’atelier au travers d’« Ourobouros », une suite d’éléments plurimédia pour constellations narratives.
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Anne Laforet
Science de l’information et communication
Critique et artiste, Anne Laforet est docteur en sciences de l’information et de la communication. Ses thématiques de recherche sont principalement la conservation et la documentation des arts numériques, les relations entre analogique et numérique, l’internet, le logiciel libre et les pratiques artistiques collaboratives. Auteure du livre Le net art au musée. Stratégies de conservation des oeuvres en ligne (2011), elle a participé activement au projet européen Digital art conservation à l’Espace Multimédia Gantner et à la HEAR de 2010 à 2012. Elle a été chercheure associée au laboratoire art audio Locus Sonus de 2011 à 2013.
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Francisco Ruiz de Infante
Multimédia
Né en 1966 à Vitoria-Gasteiz (Espagne). Artiste hors-format, il appartient à une génération dont la sensibilité est marquée par la confrontation des machines audiovisuelles avec les matériaux les plus simples, voire les plus quotidiens. Il jongle sans complexes entre la haute technologie et le bricolage d’urgence pour construire ses installations, ses performances et ses films. Dans son œuvre, il reconstruit la manière dont fonctionne la mémoire lorsqu’elle nourrit le présent : par saccades pleines d’erreurs d’information, ou comme un torrent d’images qui recommencent sans fin. Francisco questionne quelques états éphémères (présent/passé/futur), quelques espaces instables, plusieurs dualités faussement ressemblantes (réel/imaginaire) et plusieurs complexes accélérateurs de l’inconscient… parmi lesquels, évidemment le corps. Il a exposé des projets importants au Musée Guggenheim Bilbao, au Musée d’Art Moderne de la Ville de Paris, au Reina Sofía de Madrid, à la Kunst-halle de Bonn, au PAC de Milan, au Stedelijk Museum d’Amsterdam, à la Ferme du Buisson (Noisiel-Paris), à la Biennal Site SANTA FE (USA), au ZKM de Karlsruhe, la Kunst-Halle de Bonn, à la EFT de Buenos Aires…
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La Fabrique
Gérard Starck
Volume
Sculpteur, diplômé de la HEAR (alors École supérieure des arts décoratifs de Strasbourg) et détenteur du brevet de compagnon en statuaire. Son attention se porte principalement sur la matérialité du dessin dans l’espace, sur les qualités intrinsèques de la forme visible et audible. Dessiner avec le plein de la sculpture, le vide du lieu.
Nicolas Schneider
Moulage
Enquêter, raconter
Hoël Duret
Images en mouvement
Son travail se construit par étapes, d’expositions en films, pour composer les récits qu’il écrit. Alliant l’esthétique pop et la science-fiction, il recourt à des médiums variés comme la vidéo, la sculpture, l’installation, la performance ou la peinture et s’empare d’outils numériques et de leurs utopies déjà déçues, s’intéressant moins à leurs performances exponentielles qu’à leur potentiel narratif et esthétique. Ses histoires sont autant de périples existentiels poursuivant son investigation du mystère de la destinée humaine, dans un monde en déroute à la recherche de nouveaux récits. Ses œuvres ont notamment présentées dans le cadre d’expositions personnelles ou collectives au Centre Pompidou, à la Fondation Louis Vuitton, à la New Galerie et au Palais de Tokyo (Paris), au Mudam (Luxembourg), à la Villa Merkel (Esslingen, Allemagne), au Palazzo Strozzi (Florence, Italie), à Yishu 8 (Beijing, Chine), ou encore au Séoul Art Museum (Séoul, Corée).
Sandrine Israël-Jost
Esthétique
Titulaire d’un doctorat de philosophie, sa thèse a porté sur le concept de contingence, travaillé notamment à partir de Nietzsche. Publications sur Georges Bataille, Guy Debord, Sade, Jean-Luc Nancy, etc. Elle enseigne à la HEAR depuis 2004, après avoir enseigné en tant qu’ATER et chargée de cours au département de philosophie de l’université de Strasbourg.
Oh Eun Lee
Animation
Après avoir étudié la littérature et les religions comparées en Corée, Oh Eun Lee suit un cursus artistique aux Beaux-Arts de Perpignan, à la HEAD – Genève, puis au Fresnoy. Intéressée par le monde des images en mouvement, elle exprime son désir d’écrire en donnant vie aux choses inertes au travers d’univers 2D ou 3D avec des logiciels comme Maya ou After Effect. Elle collabore avec d’autres artistes et accompagne les étudiants aussi bien artistiquement que techniquement.
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Thomas Voltzenlogel
Histoire de l’art et dramaturgie
Titulaire d’un doctorat en Arts, il a enseigné au sein des départements d’étude théâtrale et cinématographique dans les universités de Strasbourg et de Lyon II ainsi qu’à l’École Normale Supérieure (Lyon). Ses recherches s’appuient notamment sur les travaux d’Ernst Bloch et Fredric Jameson et portent sur l’articulation entre art et émancipation à partir des théories et pratiques dramaturgiques et esthétiques. Il publie en 2018 un ouvrage intitulé Cinémas profanes. Straub-Huillet, Harun Farocki et Pedro Costa : une constellation. Il mène également un travail de recherche sous la forme d’essai-vidéo.
Alain Della Negra
Vidéo
Né en 1975. La question de la voix occupe une place centrale dans sa production. Il travaille avec Kaori Kinoshita depuis 2005. Cette collaboration questionne, entre autres, les liens qu’entretiennent les individus avec leurs doubles virtuels ou avatars (long-métrage documentaire The cat, the reverend and the slave, 2010). Leurs films, produits par Capricci Films, sont montrés dans des festivals (Belfort, Rotterdam, Lisbonne, FID à Marseille), à la télévision (France 2, Canal+) ou édités en DVD (Écart production, Capricci). Ils participent à des expositions de groupe en France et à l’étranger (Musée d’Art moderne de la Ville de Paris, Centre Pompidou, Jeu de Paume, Palais de Tokyo, Fondation Ricard, IAC à Lyon, Casino du Luxembourg, Haifa Museum of Art).
Clotilde Viannay
Enquête et formes éditoriales
Après des études aux Beaux-arts de Paris, Clotilde Viannay participe à un projet de recherche initié par le sociologue Bruno Latour, à l’école Sciences po Paris, sur les nouvelles formes de représentations du territoire. Parallèlement, elle contribue à des publications telles que les revues Multitudes, Ravage, Tina, L’Idiot International, Kiosk, ou pour les projets des artistes Franck Leibovici et Alexandre Périgot. Elle expose dans diverses institutions artistiques : au Grand Palais à Paris, au palais de Tokyo, à la Fieldgate Gallery à Londres, au Museum of art de Lianzhou en Chine, ou participe au festival d’art contemporain le Printemps de Septembre à Toulouse. En 2016, elle lance la revue L’incroyable qu’elle dirige, et collabore avec nombreux·ses artistes : Juliette Gréco, Jim Shaw, Nicole Eisenman, Alain Della Negra & Kaori Kinoshita, Tony Oursler, Arnaud & Bertrand Dezoteux, Laurent Le Deunff… Elle achève actuellement l’écriture d’un premier roman documentaire autour de la vie dans un centre d’aide à l’enfance situé dans un village français.
Peinture(s)
Mathieu Boisadan
Peinture
Né en 1977. Sa démarche procède d’un double désir de confronter sa réalité à celle de l’histoire de la peinture. Son intérêt pour l’histoire contemporaine lui fait construire d’étonnantes visions où la violence des conflits est contrebalancée par un traitement chromatique doux, exempt de «couleur locale». Des réminiscences de ses fréquents voyages en Europe Centrale et de la peinture russe du 19ème siècle — celle de Mikaïl Nesterov lui donnant envie d’éclaircir sa palette — nourrissent ses œuvres les plus récentes. En multipliant les sources d’inspiration, il décrit une trajectoire à la fois documentée et imaginaire qui ouvre sur des mondes à la tonalité onirique. Représenté par la Galerie Patricia Dorfmann, Paris ; Lauréat du Prix Antoine marin 2017…
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Emmanuelle Castellan
Peinture et dessin
La manière dont Emmanuelle Castellan utilise la peinture n’est ni abstraite ni figurative. Elle conçoit son sujet au-delà des limites matérielles du support et obtient ainsi une représentation décentrée, un débordement de peinture sur les murs, des coupures et des déchirures sur la toile, qui lui confèrent une dimension presque informelle, dont la matérialité se lie à la légèreté des espaces suggérés. Ses tableaux évoluent à partir d’esquisses qui mettent en jeu l’atelier, le corps et la main. Une fois l’œuvre terminée, il n’en reste souvent que des bribes. Son travail rappelle celui du chorégraphe, il détermine des gestes décentrés, « antihéroïques ». Par ce procédé, elle explore la dualité entre effacement et émergence.
Dans ses œuvres, Emmanuelle Castellan combine des aspects imprévisibles et contradictoires de la peinture à des formes fragiles voire précaires. A l’intérieur et à l’extérieur du cadre de ses tableaux, elle s’intéresse au corps, qui échappe à l’identification, voire la fuit. Sa peinture devient une présence changeante et instable.
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Enseignant·es transversaux en Art
Anne Bertrand
Histoire des arts
Critique et historienne de l’art, Anne Bertrand, lauréate d’une bourse Fulbright en 2013, est docteur en Études anglophones et en Histoire de l’art, auteur en 2018 d’une thèse sur les écrits et propos du photographe américain Walker Evans, soutenue à l’université Paris Diderot-Paris 7.
Elle enseigne à la HEAR depuis 2007 la Théorie/Histoire des arts. De 2008 à 2013, elle est aussi chargée des éditions de l’école.
Son parcours professionnel l’a d’abord conduite dans l’édition et dans des musées d’art contemporain, parallèlement à une activité de critique et commissaire d’expositions.
Écrivant notamment dans art press et Trafic, elle est l’auteur des monographies Le Présent de Robert Frank (2009), Yves Chaudouët (2010) et Parade (2012, avec Hervé Gauville) ; la traductrice, avec l’auteur, de Jan Svenungsson, Écrire en tant qu’artiste (HEAR, 2012) ; ainsi que la directrice de publication de Tacita Dean, Écrits choisis 1992-2011 (ESADS, 2011), Walker Evans, Le Secret de la photographie (2017)/The Interview (2019) et Lewis Baltz, Textes (HEAR, 2019).
Fabrice Cazenave
Dessin
Fabrice Cazenave est un artiste contemporain français, pluridisciplinaire, venant du monde de la danse et dont le dessin est au centre de la pratique. Il explore les liens étroits qui opèrent entre un lieu, les personnes qui le traversent et les flux d’énergie qui en résultent. Il cherche à découvrir comment un environnement est capable de nous transformer à travers les sensations qu’il nous procure, et comment nos biais cognitifs, nos connaissances, nos croyances peuvent déformer nos perceptions et notre compréhension du monde. Sa démarche se fonde sur l’observation et l’expérimentation : par des procédés d’autohypnose, il entre en relation avec les éléments qui composent le paysage choisi pour tenter d’en déceler l’empreinte sensorielle, la persistance des corps sur la mémoire des lieux.
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Alexandra David
Performance, graphisme
Performant aussi bien dans un téléphérique que dans une maison de retraite, éditant des microéditions ou intervenant dans des magazines de kiosque à journaux, l’artiste Franco-Australienne développe un travail contextuel qui se veut à la fois perturbateur du quotidien et sans limites. Artiste, graphiste ou enseignante, elle explore matériaux, systèmes de pensée et techniques éclectiques. Elle contribue également avec La Maison d’Édition d’Idées à la publication de livres, revues, fanzines réalisés par des auteurs enfants.
Site internet
Olivier Deloignon
Histoire de la typographie et de l’art
Olivier Deloignon est professeur d’histoire visuelle à la HEAR, enseignant-chercheur et chargé de cours à l’université de Strasbourg. Il est Directeur du laboratoire De Traits et d’esprit, formes, fonctions et histoires de l’illustration imprimée. Il est également commissaire d’exposition indépendant et graphiste éditorial.
Ses recherches concernent l’histoire de la typographie, du livre et de ses pratiques, de la gravure, de l’illustration livresque, de la propagande imprimée à l’époque moderne et contemporaine.
Ressources complémentaires
Olivier Deloignon - Unistra
Olivier Deloignon - Linkedin
Didier Kiefer
Impression(s)
Né en 1964, plasticien, Didier Kiefer vit et travaille dans le parc régional des Vosges du Nord. Il est diplômé de la HEAR (alors École supérieure des arts décoratifs de Strasbourg — DNSEP Art). Domaine de préoccupation principalement axé sur l’image imprimée, le son et l’image en mouvement. Par l’expérimentation et la recherche de procédés novateurs, cherche à perturber les processus classiques d’impression, de diffusion d’une estampe. « Changer le geste » pour situer résolument l’image imprimée dans le champ de l’art contemporain. Investit le grand format et présente généralement son travail sous forme d’installation. Occupe dans l’espace de la ruralité, un atelier qui associe la production d’oeuvres et leurs diffusions et un jardin référencé par le parc régional des Vosges du Nord comme jardin pour la biodiversité. P.E.A. (Professeur d’enseignement artistique), il se présente comme P.A.E. (Paysan artiste enseignant).
Isabelle Le Minh
Photographie
À travers un travail protéiforme et polysémique, Isabelle Le Minh sonde les champs les plus divers de la photographie : objets, usages, techniques, histoire et fondements théoriques. Ayant recours à la citation ou au détournement, ses œuvres jouent avec les mots, les signes et les codes culturels, dans une veine résolument conceptuelle. Hommages et références aux artistes et théoriciens de l’art, aux procédés chimiques, au matériel de prise de vue et aux nouveaux supports technologiques sont autant de jalons qui rythment cette exploration photographique.
Dans les années 1990, Isabelle Le Minh quitte son emploi d’ingénieur-brevets à Berlin et se consacre à la photographie. Diplômée de l’Ecole Nationale Supérieure de la Photographie d’Arles, elle a enseigné à l’EsadHar (site de Rouen) avant de rejoindre la HEAR à Strasbourg. Lauréate du prix Révélation livre d’artiste de l’ADAGP en 2016 et résidente de la Villa Kujoyama en 2019, elle a exposé notamment au Mois de la photo à Montréal, aux Rencontres d’Arles, à Paris Photo, au Centre photographique d’île de France, à La Maison Rouge, au FRAC Normandie Rouen, au Musée des beaux arts de Mulhouse, au MOCAK à Cracovie et au Goethe Institute à Paris. Son travail est présent dans de nombreuses collections publiques et privées
Lidwine Prolonge
Ecriture, performance
Temps différés, espaces distordus, perception modifiée : par le biais d’actions, performances, vidéos, installations et textes, la pratique artistique de Lidwine Prolonge travaille à créer des conditions pour troubler le rapport au réel. Pour prolonger ce trouble, s’organiser des vies parallèles est un leitmotiv : entreprises de type bureaucratique, frottement aux mondes du théâtre et de l’opéra, hypnose. La notion de responsabilité de l’artiste et la question de la réception sont centrales dans ce qu’elle convoque, dans ses pièces comme dans la transmission qu’elle opère.
Diplômée de l’université Marc Bloch de Strasbourg en 2003 (DEA) et de l’École supérieure des arts décoratifs de Strasbourg – actuelle HEAR – en 2005 (DSNEP), elle suit de 2013 à 2015 le programme de 3e cycle 5/7 à la Villa Arson à Nice et enseigne à la HEAR depuis 2013.
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Enseignant·es ateliers
Les enseignant·es travaillent également en lien avec les ateliers associés :
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